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Le B.A-BA de l'énergie

La classe énergétique : décryptage, astuces et conseils pour un maximum d’économies !

Nicolas Deborde

Nicolas Deborde

Mar 22, 23

La classe énergétique : décryptage, astuces et conseils pour un maximum d’économies !

On la retrouve sous forme de petites étiquettes ornées de pictogrammes sur tous les appareils électriques neufs, mais aussi sur le DPE lors d’un achat immobilier. Des chiffres en KwH, des lettres de A à G, mais aussi des couleurs, qui nous indiquent du vert au rouge si notre réfrigérateur, notre sèche-linge ou le chauffage de notre nouveau nid va nous coûter un bras sur la facture d’énergie… On prend désormais facilement le réflexe de la consulter avant d’arrêter son choix sur tel électroménager. La classe énergétique est devenue incontournable, dans l’optique de réduire au maximum sa consommation électrique ou de gaz. Mais savez-vous comment elle est fixée et comment en tirer parti ? Décryptage et conseils pour un maximum d’économies.

La classe énergétique et son domaine d’application

Pour faire simple, la classe énergétique est une mesure de l'efficacité énergétique d'un appareil, d'un bâtiment ou d'un système, qui permet de comparer la consommation d'énergie de différentes options et d'identifier les plus efficaces. Elle se mesure en kilowattheures (kWh), avec un rapport de mesure qui change selon ce qui est évalué.

C’est une loi européenne de 1992 qui, la première, impose à tous les fabricants d’électroménager de classifier leurs appareils selon leur consommation énergétique. Cette réglementation signe la naissance des étiquettes énergie et le classement de nos lave-linges, réfrigérateurs et autres téléviseurs. 

Depuis, la nécessité de prendre conscience de notre consommation quotidienne a bien grandi… Le concept de classe énergétique a donc été étendu à de nombreux autres biens. Les ampoules sont évidemment ciblées (exit les halogènes et les ampoules à incandescence produisant 5% de lumière et 95 % de chaleur ! ). Mais depuis 2015, ce sont aussi les appareils de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (ECS) qui sont évalués : 

  • chaudière ou chauffe-eau au gaz
  • ballon d’eau chaude électrique (cumulus)
  • pompe à chaleur (PAC)

En 2006, on fête la naissance du DPE ! Le Diagnostic de Performance Énergétique est rendu obligatoire par le Plan Climat, lors de la vente d’un bien immobilier. Il mesure à l’époque la consommation d’énergie, puis il connaît des modifications en 2013 et 2021. L’étiquette énergie d’un bâtiment porte aussi désormais sur son émission de gaz à effet de serre.

Enfin, et pour la petite histoire, saviez-vous que les véhicules neufs et les pneus bénéficiaient également de leur propre classement ? 

Vous l’aurez compris, ces différentes classes énergétiques sont là pour permettre au consommateur d’acheter en toute conscience les produits et biens les plus efficaces possible. Économiser sur la facture et réduire son empreinte carbone, c’est bénéfique pour tout le monde !

Les différentes étiquettes énergies et le calcul de la consommation 

Comment se présente une étiquette énergie ?

La classe énergétique est représentée par une étiquette énergie affichant une échelle de lettres allant de A à G. Évidemment, A représente la meilleure performance énergétique et G la moins bonne. 

Cette classification a d’ailleurs récemment évolué. En 2021, les notes A+++, A++ et A+ ont disparu de la majorité des appareils (sauf hotte, four et sèche-linge). Pourquoi ? D’une part parce que la différence n’était pas très claire, mais aussi et surtout parce que le niveau d’exigence en termes de performance énergétique a été revu à la hausse. Les constructeurs ont amélioré la consommation de leurs appareils, et ce n’est pas fini !

Sur les étiquettes existe également un code couleur passant par des nuances de vert, jaune, orange et de rouge. Ces feux de signalisation permettant de repérer visuellement et très facilement l’impact de consommation d’énergie. Si c’est vert, c’est bon. Si c’est rouge, mieux vaut oublier son achat !

Enfin, on retrouve également des informations sous forme de pictogrammes, comme la mesure de l’intensité sonore en décibels, la consommation en eau pour un lave-vaisselle ou un lave-linge, la capacité… Bref, en un coup d’œil, on sait tout !

La mesure de l’énergie consommée

La classe énergétique est attribuée en fonction de la consommation d'énergie de ce qui est évalué, électroménager, système de chauffage ou bâtiment. Elle est toujours mesurée en kWh, mais pour être plus pertinente, elle s’adapte à l’objet évalué : 

  • lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge : kWh/100 cycles
  • réfrigérateur, congélateur et tout appareil produisant du froid : kWh/annum (par an)
  • four : kWh/cycle
  • hotte : kWh/annum
  • téléviseur et écran : kWh/1000 heures d’utilisation
  • lampe électrique et luminaire : kWh/1000 heures d’utilisation
  • climatiseur : kWh/60 min
  • générateur de chauffage et d’eau chaude sanitaire : kWh/annum pour les générateurs électriques ou GJ/ annum (Giga Joules) pour les appareils au gaz

Logique, puisque l’utilisation diffère complètement !

Quant à l’étiquette énergétique des bâtiments, que l’on retrouve dans le DPE, elle mesure leur performance énergétique, s’appuyant notamment sur des facteurs tels que l'isolation thermique, le système de chauffage, l'étanchéité à l'air, la ventilation, l'éclairage, etc. 

La classification va de la lettre A verte à la lettre G rouge. Et sachez que les lettres F et G identifient ce que l’on appelle des passoires énergétiques ! L'indicateur de consommation d'énergie primaire est exprimé en kWh par m² et par an. L’étiquette comporte aussi l’évaluation du coût annuel de l’énergie pour la maison ou l’appartement à vendre. Pas de mauvaises surprises pour les futurs propriétaires !

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Etiquette énergie

Qualité de la performance du logement

Consommation d'énergie en kWh/an

Coût de l’étiquette énergie

A

Excellente

Moins de 50 kWh/an

Moins de 250 €/an

B

Très bonne

Entre 51 et 90 kWh/an

Entre 250 et 500 €/an

C

Bonne

Entre 91 et 150 kWh/an

Entre 501 et 750 €/an

D

Moyenne

Entre 151 et 230 kWh/an

Entre 751 et 1 150 €/ an

E

Mauvaise

Entre 231 et 330 kWh/an

Entre 1.151 et 1.650 €/an

F

Passoire thermique

Entre 331 et 450 kWh/an

Entre 1 651 € et 2 250 €/an

G

Plus de 450 kWh/an

Plus de 2 250 €/an


Comment améliorer la classe énergétique de sa maison

Le DPE pour diagnostiquer

Vous avez décidé d’améliorer votre consommation énergétique ? Bravo pour la démarche ! Pour commencer, il est indispensable d’évaluer si votre habitation se situe dans la partie haute ou basse de l’étiquette énergie. Maison performante ou passoire énergétique ? Le DPE reste le meilleur indicateur. Il doit vous être fourni lorsque vous louez ou achetez un logement, et sa validité est aujourd’hui de 10 ans. 

Pour déterminer l'étiquette énergie d'une maison, plusieurs facteurs sont pris en compte, notamment :

  • les matériaux de construction utilisés (béton, bois, brique, etc.)
  • l'isolation (tels que les combles isolés, le double vitrage, etc.)
  • l’énergie utilisée dans le logement : gaz, fioul, électricité ou autre
  • la présence d’une régulation de la température

Si la consommation de gaz, d'électricité ou de fioul de votre bien immobilier est notée entre F et G, il est alors considéré comme une passoire thermique. Il est temps d’y remédier ! D’ailleurs, le gouvernement impose progressivement depuis 2022 plusieurs mesures (gel des loyers puis audit énergétique) visant, à terme, à interdire la location de ces logements trop énergivores.

Vous n’avez pas de DPE récent ? Vous pouvez en faire réaliser un par un diagnostiqueur certifié. Sinon, une étude poussée de vos factures d’électricité et de gaz vous permettra d’évaluer votre consommation annuelle d'énergie. Vous pourrez ainsi vous faire une idée des améliorations à apporter à votre habitat pour renforcer son efficacité énergétique !

La rénovation énergétique pour rendre plus efficace

Contre les maisons énergivores, la rénovation de certains postes prioritaires permet de corriger efficacement les déperditions de chaleur inutiles. Car il s’agit bien de cela lorsqu’on parle de passoire énergétique ou thermique : une habitation qui laisserait filer la chaleur et que l’on serait obligée de tempérer à outrance, rendant cuisante la facture de gaz ou d’électricité… pour rien.

D'abord, on isole ! On estime par exemple qu’isoler ses combles perdus permettrait de réduire de 30% les pertes de chaleur, qui s'enfuient par le toit. On peut aussi isoler ses murs, en couvrant et ravalant sa façade. Un ravalement, c’est aussi le bon moment pour installer des panneaux solaires Beem et produire sa propre électricité ! On peut aussi isoler par l’intérieur. Isolant directement sur les murs ou dans une contre-cloison, à vous de déterminer ce qui est possible chez vous. Les fenêtres et portes ne sont pas en reste, car elles laissent passer jusqu’à 15% de chaud. Enfin, le sol peut parfois être isolé : les planchers bas de type cave ou garage en sous-sol font remonter la fraîcheur de presque 10%.

Ensuite, on repense son système de chauffage ! Il est possible d’investir dans une pompe à chaleur. La PAC utilise des énergies renouvelables comme l’air, l’eau ou la géothermie pour chauffer votre logement. Certaines sont même réversibles pour vous rafraîchir l’été ! L’investissement est coûteux mais efficace. Sinon, le bois reste toujours votre allié pour un chauffage moins cher et performant. Chaudière biomasse à bûches, à granulés ou poêle à bois, vous ferez des économies ! 

Pensez enfin à réguler la température de votre intérieur en installant un thermostat programmable, un robinet thermostatique sur vos radiateurs ou en optant pour des équipements connectés pilotables grâce à la magie de la domotique. 

Optimiser la consommation énergétique de son électroménager

Vous êtes au top sur le contenant ? Passons au contenu ! Vos appareils sont source de dépense énergétique : comment changer la donne ?

Identifier les appareils énergivores à l’achat

Eh oui, il faut bien que ces fameuses étiquettes énergie servent ! Soyez attentif, lorsque vous avez besoin de changer l’un de vos appareils ou d’en acquérir un nouveau, à la classe énergétique. Nous vous avons listé les appareils les plus énergivores de la maison pour guider vos achats. 

Quoiqu’il en soit, privilégiez les classe A, souvent un peu plus onéreux mais dont la consommation est la plus efficace. Attention, certains appareils électroménagers sont naturellement énergivores, et il n’en existe pas en classe A (voire B ou C). C’est notamment le cas des téléviseurs, des machines lavantes - séchantes, des caves à vin… Essayez d’aller au plus économe… en électricité !

Quant à la seconde main, elle peut être une bonne option. Mais soyez attentifs à des appareils électriques trop anciens, qui ne répondent pas vraiment aux critères de consommation actuels. 

Enfin, ne voyez pas trop grand. Les enfants quittent bientôt le nid, votre composition familiale évolue à la baisse ? Qui dit four, frigo ou lave-linge de grosse capacité dit kWh supplémentaires… Alors on essaie d’ajuster la taille de ses appareils au maximum, pour ne pas paniquer à l’arrivée de la facture.

Limiter les consommations inutiles

On n’y pense pas souvent, mais des consommations d’électricité folles se cachent sournoisement dans les appareils branchés… et inutilisés ! Le chargeur de smartphone resté sur la prise, la télévision en veille, le robot culinaire qu’on oublie d’éteindre… Tous ces kilowattheures mis bout à bout finissent par peser lourd dans le budget énergie ! 

Quelques astuces pour parer à ces dépenses inutiles : débrancher systématiquement les appareils inutilisés ou installer des multiprises à interrupteur. Simple mais radical ! Et quand on part en vacances, on pense à ôter un maximum de prises du mur.

Produire sa propre énergie !

Eh oui, le meilleur complément à tous ces gestes pour optimiser sa consommation électrique, c’est de passer à l’autoproduction ! Pour cela, inutile de passer par des mises en service complexes et coûteuses : nous avons conçu des panneaux photovoltaïques que vous pouvez installer vous-même de façon facile et rapide, en toute autonomie ! Notre simulateur vous permet de déterminer le nombre de panneaux à brancher pour répondre à votre consommation habituelle. Ensuite, il vous suffit de passer commande, de fixer et de brancher. Et c’est tout ! Sachez aussi que vous pouvez bénéficier d’aides financières de l’État à l’installation. Bref, c’est tout bénéf’ en pluie d’être vert !


Se rapprocher d’une meilleure classe énergétique, qu’elle concerne vos appareils électroménagers ou votre logement, vous fera réaliser de véritables économies. Une facture d’électricité allégée, que vous pourrez encore faire diminuer de manière significative en optant pour le kit Beem ! Qu’il serve uniquement à couvrir les besoins de votre talon de consommation ou à alimenter tous vos appareils, il complètera à merveille les mesures prises pour rendre votre lieu de vie plus efficace en énergie ! Combien de kits vous faut-il ?

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