Tout savoir sur le cadastre solaire, cet outil qui estime votre potentiel solaire

Alors voilà… Une fois que vous vous êtes mis en tête que le solaire était la clef pour vous aider à faire votre transition énergétique, vous êtes impatients de concrétiser ce projet ! Soit que vous ayez déjà fait l’expérience d’un kit solaire plug and play et que vous vouliez aller plus loin. Soit que vos factures d’énergie aient eu raison de votre patience. Ou encore que vous envisagiez la revente de l’électricité produite par vos soins. Bref, vous souhaitez que votre projet prenne de la hauteur et investisse votre toiture. Oui, mais avant de se lancer, il est bon de l’évaluer. Pas pour reculer, non. Mais plutôt pour avoir une idée précise du potentiel solaire de votre toit, et également opter pour la bonne puissance et le bon dimensionnement. Alors, comment mesurer l'ensoleillement d’un toit ? Qu’est-ce que le cadastre solaire et comment fonctionne-t-il ? Quelles sont ses limites ? Décryptage.

Le cadastre solaire, oui mais pour quoi faire ?

Qu’est-ce qu’un cadastre solaire ?

Vous voyez ce qu’est un cadastre, cette cartographie de votre commune qui découpe le territoire selon les limites des propriétés foncières qui la composent ? Et bien le cadastre solaire, c’est la même chose. Sauf qu’ici, ce ne sont pas les limites de votre habitation ou celles du voisinage qui sont en jeu. Ce qui nous importe c’est le degré d’ensoleillement desdites habitations ! Ce plan-là vous donne donc le potentiel solaire des toitures présentes sur un territoire donné. Ce qui vous permet de voir en coup d’œil les emplacements les mieux situés et les zones qui seront les plus rentables ! 

Et quel intérêt ?

C’est un outil qui est aussi bien utilisé par les particuliers, pour estimer le potentiel de leur projet solaire, que par les communes. Pourquoi ? Parce qu’il est très pratique pour évaluer les projets à grande échelle, comme un projet de ferme solaire, et délimiter les meilleures zones. Le cadastre solaire répond rapidement à la question cruciale du potentiel de la future production. Pour être suffisamment précis, il lui faudra être mis à jour (plus régulièrement que votre smartphone !) et tenir compte de la météo et des potentiels ombrages. Même si, soyons clairs, il ne vise pas à remplacer l’étude de faisabilité. 

Vous hésitez à vous lancer dans le solaire ? Consultez le cadastre solaire de votre commune pour vous faire une idée, puis adoptez sans crainte le kit Beem ! Attention, le cadastre ne fait pas tout, il vous faudra aussi vous assurer d’avoir la bonne orientation pour votre panneau solaire. 

Où trouver un cadastre solaire gratuit ?

Les cadastres solaires sont la première étape de votre projet, ils vous renseignent sur le taux d’ensoleillement de votre toiture. Ensuite, vous pourrez vous pencher sur la question du dimensionnement et du rendement de votre panneau solaire. 

La bonne nouvelle, c’est que vous n’aurez pas à aller le chercher bien loin ce fameux cadastre. C’est un outil gratuit mis à disposition par les différents territoires de l’Hexagone. Et comme un panneau solaire à Nantes ne produira pas tout à fait la même chose que le même panneau à Lille ou Bordeaux, chaque commune à sa carte solaire. Il vous suffit donc d’aller en ligne et de vous référer au cadastre solaire de Montpellier, de paris ou de Lyon, selon votre localité ! Une fois face à la carte qui recense l'ensoleillement de votre ville, reportez-vous au code couleur : il vous donne l’échelle du potentiel solaire. 

Toutes les communes n’offrent pas de cadastre solaire à leurs habitants. Si vous peinez à trouver le vôtre, rapprochez-vous de la mairie et posez-leur directement la question. 

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Comment fonctionne une carte d’ensoleillement ? 

La carte d’ensoleillement vous donne 3 informations intéressantes :

• l’ensoleillement au m2 ;
• la météo ;
• les ombres potentielles qui pourraient impacter la production. 

L'ensoleillement

L’ensoleillement, c’est la quantité de soleil moyen à l’année, reçu à un endroit donné. Ce qui vous permet de connaître à peu de choses près la quantité d'électricité produite en conséquence. L'ensoleillement est donné par an et par watt-crête. Inutile de comparer des zones trop éloignées, on le sait, Nord et Sud ne sont pas égaux en taux d’ensoleillement annuel ! En revanche, au sein d’une même zone géographique, il est intéressant de voir les différents potentiels solaires. Et ça, c’est valable si vous avez un projet de construction et pas encore validé le choix du terrain. Ou si vous avez un projet solaire de grande envergure. 

La météo

Parce que le microclimat n’est pas qu’une légende urbaine qui circule dans votre région… et que toutes les villes, même voisines, ne sont pas égales ! Vous avez l'impression que d’épais nuages se forment toujours à tel ou tel endroit ? Vérifiez ! Vous en aurez le cœur net, et vous pourrez vous lancer dans votre projet solaire plus sereinement. Ou du moins en toute connaissance de cause ! 

Les ombres potentielles

Comme la météo, les zones d’ombrages peuvent fortement impacter la future production solaire de votre panneau photovoltaïque, aussi puissant soit-il. À quoi les doit-on ? Et bien à des bâtiments plus ou moins hauts, présents dans le voisinage, à des arbres ou encore des poteaux électriques. Or, ces ombrages n’impactent pas forcément toute la toiture, et c’est là que le cadastre solaire est utile : il vous aide à déterminer quel pan de toit est le plus rentable. 

Quels sont les inconvénients des cadastres solaires ?

C’est un outil ingénieux et alléchant, on en convient. Mais attention, il a ses limites. Autant il vous offre sur un plateau d’argent les zones géographiques les plus propices à produire de l’électricité via des panneaux solaires photovoltaïques. Autant il n’est pas capable d’indiquer quoi que ce soit s’il n’est pas updaté régulièrement et que ses informations sont devenues caduques. Mais pourquoi donc actualiser un cadastre solaire ? Parce que les choses peuvent évoluer assez vite :

• un nouvel immeuble construit sur la parcelle d’à côté ;
• un arbre qui a pris de l’ampleur…

Et ce n’est pas tout. Le cadastre d’ensoleillement vous guidera finalement assez peu s’il n’est pas de qualité. Alors, n’oubliez pas de vous fier à votre bon sens, à votre observation selon les heures de la journée. Et n’oubliez pas que l’orientation et l’inclinaison de vos panneaux entrent aussi en jeu ! 

Cadastre solaire ou simulateur solaire ? 

On l’a vu, le cadastre solaire vous renseigne sur l'ensoleillement, votre météo annuelle et les ombres portées. Le simulateur solaire va un poil plus loin… Il est capable de vous fournir un compte rendu très précis de ce que pourraient produire vos panneaux. Et même de vous offrir un graphique représentant la future production annuelle, fluctuant selon les mois de l'année ! Il prend en compte la zone géographique concernée, l’inclinaison du toit, l’orientation des panneaux, la surface disponible et votre consommation d’électricité. 

C’est toujours rassurant de savoir que le projet solaire qu’on a en tête peut se concrétiser et devenir rentable rapidement ! Alors, renseignez votre adresse au sein du cadastre solaire en ligne de votre commune, et voyez ce qu’il en est. Envie de plus de précisions ? Pourquoi ne pas simuler votre projet directement sur le site Beem Energy ? Ensuite, notre équipe se fera un plaisir de vous accompagner dans votre projet solaire en toiture !