Si certains ont toujours eu à cœur de favoriser le véhicule le moins polluant pour se déplacer, d’autres découvrent l’écomobilité et tentent d’adapter leurs trajets quotidiens. Le but ? Réduire les émissions carbone de chaque déplacement, qui a généralement lieu entre habitation et travail. Avec, en ligne de mire, la préservation de l’environnement. Ce projet-là prend plusieurs appellations : mobilité verte, mobilité douce, mobilité durable, écomobilité… Et il regroupe tous les moyens de transport mis à votre disposition par votre territoire pour vous aider à moins dépendre des énergies fossiles pendant vos trajets. C’est un projet éminemment politique ! Mais, comme pour beaucoup de choses, vous pouvez aussi faire bouger les lignes à votre niveau. Et sans attendre l’aménagement de politiques urbaines par votre ville ou votre région (surtout dans les zones rurales où la mise en place peut parfois être longue…). Alors, qu’est-ce donc que la mobilité verte exactement ? Quels sont les différents types de transports durables et que faut-il attendre de la voiture électrique ? Décryptage.
Qu’est-ce que la mobilité verte ?
Mobilité durable et mobilité verte
Les deux notions sont clairement imbriquées ! Mais entrons dans le détail… La mobilité durable, c’est toute la politique mise en place à l'échelle de votre territoire pour favoriser les transports les moins polluants. C’est une politique d’aménagement, en somme. L’idée, c’est que nos déplacements soient respectueux de l’environnement, n’impactent pas notre cadre de vie (du moins, pas négativement), et restent pratiques. Parce qu’on veut avant toute chose aller d’un point A à un point B ! La mobilité durable repose donc sur une infrastructure, un ou plusieurs réseaux de transports en commun et des dispositifs d’urbanisme.
La mobilité verte, c’est une prise de conscience et une envie de trouver des alternatives aux véhicules polluants, à échelle individuelle ou collective. Or, se déplacer autrement est accessible à tous. Il suffit parfois d’une envie personnelle, d’un challenge à relever avec les collègues ou en famille. Ou d’une information collective qui impulse un changement ! Et ça se traduit comment ? Et bien ça peut commencer par le fait de laisser la voiture thermique un peu plus au garage. Même les jours de pluie…
Les différents types de mobilité
Si on laisse de côté la voiture à essence (ou le jet privé, sait-on jamais !), que nous reste-t-il ? Et bien pas mal d’options figurez-vous :
- les transports en commun ;
- le vélo (personnel ou partagé) ;
- la voiture électrique ;
- la trottinette électrique ;
- …et la marche !
D’autant qu’un cumul est possible. « Comment ça, un cumul ? » Mais si, suivez-nous, on vous explique.
Pratiquez-vous le transport multimodal ?
Revenons-en à notre fameux cumul. Par exemple, vous pourriez faire un début de trajet en transports ou en covoiturage, puis terminer en enfourchant votre vélo pliable… ou par une petite marche rapide ! Si vous utilisez successivement deux modes de transports pour vous rendre à destination, vous pratiquez le transport multimodal !
Micromobilité
Restons donc sur le sujet de la marche. La micromobilité, c’est le transport alternatif et durable pour se déplacer en ville ou en zone périurbaine. La seule règle à suivre : un véhicule propre et sans motorisation ! Il vous reste à piocher parmi vélo, trottinette, rollers ou skateboard. Bref, n’importe quel mode de transport léger. Et, oui, il peut être électrique ! D’ailleurs, si vous vous demandez comment recharger votre vélo électrique efficacement, sachez que nos conseils vous permettent de payer chaque charge moins cher !
Quelles sont les aides à la mobilité douce ?
Bonus écologique, prime à la conversion, l’État favorise l’achat de véhicules propres (vélos ou voitures électriques). Certaines aides sont nationales, d’autres sont à échelle locale, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur les aides de votre région/département. Voire à cumuler le tout lorsque c’est possible !
Quels sont les enjeux de la voiture électrique en France ?
Véhicule électrique et voiture hybride
Une autre façon d’adopter la mobilité douce en ville, c’est d’opter pour la voiture électrique. Certes pas aussi légère qu’un vélo (ou une paire de baskets !), elle reste bien moins bruyante qu’une voiture thermique. C’est aussi une des solutions privilégiées par les entreprises et les collectivités dont les flottes sont soumises à des réglementations. La dernière à être entrée en vigueur, la loi d’orientation des mobilités, les oblige à faire entrer dans leur parc des véhicules à faibles émissions. Notamment lors du renouvellement dudit parc automobile. Électrique ou hybride, la voiture à faibles émissions est également plus économique. De quoi pousser les entreprises à verdir leur flotte ! D’autant que de nouveaux véhicules voient régulièrement le jour, pour s'adapter aux attentes de chacun. En parallèle, l’infrastructure de bornes de recharge va croissant pour répondre à ce nouveau besoin. Et, en 2025, tout nouvel immeuble avec parking de plus de 20 places devra en être équipé. Sinon, pour recharger sa voiture électrique, il y a aussi la solution du carport solaire pour les particuliers !
Autopartage et covoiturage
Au-delà de la durabilité, la mobilité se fait aussi partage. Qu’est-ce que la mobilité partagée ? C’est une offre de véhicules motorisés en libre-service. Une autre option ? Le covoiturage, qui permet de réduire les émissions de CO2 par personne et par déplacement. Et si l’idée de devoir partager un véhicule (et une conversation matinale) avec un collègue ou un inconnu ne vous botte pas plus que ça… Dites-vous que le covoiturage ne fait pas que limiter les émissions carbone, puisqu’il réduit aussi vos dépenses ! Moins de kilomètres effectués seuls dans votre voiture, c’est moins d’essence, et moins de frais automobiles.
Écoconduite
L’écoconduite, c’est une conduite écocitoyenne plus responsable qui oblige le conducteur du véhicule à changer son comportement sur la route. Oui, mais comment ? Concrètement, ça se traduit par des petits gestes :
- Réduire sa vitesse.
- Arrêter le moteur quand l’occasion se présente.
- Entretenir régulièrement son véhicule.
- Vérifier la pression de ses pneus.
- Éviter une conduite trop brusque.
Quid du dernier kilomètre ?
Pour aller au bout de la démarche et embrasser pleinement la mobilité verte, pourquoi ne pas terminer sa course à pied ou à vélo ? C’est toujours ça de pris ! On en revient donc au transport multimodal, et à la possibilité de glisser un vélo pliable dans son coffre ! Il suffit ensuite de se garer sur un parking relais et de finir à vélo ou en transports en commun.
Alors, tentés par la mobilité verte ? Vous faites bien ! C’est une mobilité plus douce, qui fait autant de bien à l’environnement qu’au territoire à échelle locale. Même les aficionados de la voiture thermique s’accordent sur le fait que le bruit, la pollution et les odeurs de pots d'échappement ne sont jamais la panacée. Les transports en commun, plus propres, sont une solution. Le vélo, la marche, le covoiturage et la voiture électrique aussi ! Et à la maison, comment embrayer sur la transition écologique ? En optant pour le kit solaire Beem pardi ! Non content de vous faire faire de belles économies, il vous donne la satisfaction de produire votre propre électricité verte et ultralocale. Alors, bye bye facture d'électricité trop salée, et bonjour la découverte de l’autoconsommation. Combien de kits vous faut-il ?
