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Connaître et Améliorer la Consommation Énergétique de sa Maison

Nicolas Deborde

Nicolas Deborde

Apr 16, 23

Connaître et Améliorer la Consommation Énergétique de sa Maison

Dans la famille kilowattheure, je demande la maison ! Grande consommatrice d’énergie en tout genre, notre habitation peut vite se révéler gourmande quand il s’agit de payer les factures. Et les appareils électroménagers de classe G ne sont pas les seuls à s’avérer énergivores… Une habitation ancienne dont l’isolation se rapproche de celle d’une passoire sera loin d’avoir la performance énergétique idéale. Vous êtes sur le point de craquer sur la demeure de vos rêves mais son côté vétuste vous laisse présager de gros travaux de rénovation ? Vous souhaitez mettre votre résidence principale en vente mais vous craignez que sa conso soit trop élevée ? Il suffit de regarder son étiquette pour être fixé. Pour avoir toutes les cartes en main, on vous explique comment connaître la consommation énergétique d’une maison et surtout, ce qu’il faut entreprendre pour l’améliorer !

Que recouvre la consommation énergétique de la maison ?

Définition de la classe énergie, selon votre consommation

La consommation énergétique de votre maison, c’est l’indication de sa performance énergétique. Est-elle dévoreuse d’énergie façon ogre insatiable ou hyper économe à tel point que vous n’allumez jamais le chauffage ? On raisonne, pour le savoir, en termes de kWh consommés par mètre carré et par an. Plus la facture d'électricité est salée, moins votre maison est efficace…

Comme à l’école, les logements sont notés : ben oui, on parle de classe énergie… Du meilleur élève au petit cancre (au dernier rang près du chauffage… ça se tient !), l’évaluation de la classe énergie va de la lettre A à la lettre G

À noter : la consommation énergétique de votre maison ne prend pas en considération celle de vos appareils ménagers, même si celle-ci a son importance sur votre budget !

L’étiquette énergie et les classes

Le classement est formalisé par une document appelé étiquette énergie. En plus des 7 lettres A, B , C, D, E, F et G, on retrouve un code couleur plutôt parlant, allant du vert foncé jusqu’au vilain rouge, signe qu’il est temps d’agir. D’ailleurs, les deux dernières classes énergie F et G sont surnommées passoires énergétiques : un terme peu flatteur qui cache tout de même des logements considérés comme indécents.

Surtout destinée aux potentiels acquéreurs, l’étiquette énergie climat donne de précieuses indications. Elle renseigne sur les futures factures de chauffage, et sur les travaux que vous allez devoir apporter à votre home sweet home de rêve pour la rendre confortable, économe et écologique. Vous êtes du côté des vendeurs ? Alors sachez que meilleure sera la classe énergie de votre maison, plus haut sera son prix de vente.

Calculer la classe énergie de votre maison grâce au DPE

Comment sont établies les étiquettes énergie ? Grâce au DPE pardi ! La dernière mouture du DPE, ou Diagnostic De Performance Énergétique, est entrée en vigueur le 1er juillet 2021. Cet outil d’analyse de la performance énergétique d’un bâtiment, obligatoire en cas de vente, se veut désormais plus lisible, plus fiable et axé sur les enjeux écologiques. Il a tout bon !

Pour être établi, le DPE se fonde sur une méthode de calcul unique, dite 3CL, bien plus précise que la méthode précédente d’analyse des anciennes factures d’énergie. Eh oui : avant, c’était « pas de facture, pas de DPE. Pas de DPE… pas de DPE ». Ou plutôt un DPE vierge, qui n’existe plus désormais : toutes les infos sont obligatoires ! 5 postes de conso sont passés au peigne fin pour établir le diagnostic de la consommation énergétique de la maison

  • chauffage
  • production d’eau chaude sanitaire (ECS)
  • climatisation
  • éclairage
  • auxiliaires (ventilation…)

Les caractéristiques du bâtiment, telles que l’isolation, les matériaux employés, le type de production de chauffage et d’ECS ou la présence d’une régulation de température sont prises en considération pour établir ce bilan énergétique

En outre, le DPE ne se contente pas de contrôler les kWh dépensés par m2 et par an. Il prend aussi en compte l’émission de CO2 pour noter votre logement. L’étiquette énergie est devenue étiquette énergie climat ! Sachez que c’est la plus mauvaise note des deux qui détermine la classe énergie de votre maison ou de votre appartement.

Le Diagnostic de Performance Énergétique propose aussi des annexes telles que le confort d’été (sans clim, eh oui !) et une estimation de la facture annuelle d’énergie

Bref, le DPE est une mine d’informations, bien utiles quand on veut optimiser la consommation énergétique de sa maison. Que ce soit dans l’optique de mieux la vendre (il est obligatoire) ou bien de la rendre performante pour soi, c’est un précieux outil de diagnostic !

Passoire énergétique : l’étiquette des mauvais élèves

Une passoire énergétique, c’est quoi exactement ?

Le terme peut prêter à sourire, mais ses conséquences beaucoup moins. Les logements étiquetés F et G par le DPE sont appelés passoires énergétiques. Consommant plus de 330 kWh/m2/ an, ces habitations ultra énergivores sont généralement mal isolées et dotées de systèmes de chauffage souvent vétustesrendant la vie inconfortable en toutes saisons. Trop chaud en été, froid et humidité en hiver, tels sont les désagréments subis par les locataires ou propriétaires de ces passoires.

Alors évidemment, on pallie à cet inconfort à grand renfort d’appareils électriques qui font grimper la facture. Climatisation, chauffage d’appoint, c’est rapidement la surchauffe (nécessaire) dans ces logements en situation précaire. La consommation énergétique de la maison ou de l’appartement explose, le budget dédié à l’énergie aussi. L’autre conséquence (écologique) de cette étiquette énergie dégradée, c’est l’émission de gaz à effet de serre qui augmente drastiquement.

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La loi Climat pour lutter contre les logements énergivores

La présence de passoires thermiques en France n’est pas un détail : elle concerne 17 % du parc de logements, soit 5,2 millions de résidences principales. Selon les statistiques du Ministère de la Transition Écologique, plutôt des maisons, d’ailleurs, de petite surface et construites avant les années 80. Pour lutter contre ce fléau écologique et procurer à chacun un logement sain et confortable, la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 a adopté plusieurs mesures en matière de location et de vente immobilière. 

Ainsi, dès 2023, les locataires de ces biens immobiliers énergivores verront leur loyer gelé, jusqu’à amélioration de l’étiquette énergie par des travaux de rénovation énergétique (à charge du propriétaire bien sûr). Autre avancée, les logements classés G seront interdits à la location dès 2025, suivis par les passoires de classe F en 2028 et les classes E en 2034.

Concernant les ventes immobilières en monopropriété, un document devient obligatoire en sus du DPE : l’audit énergétique. Il concerne dès à présent toutes les passoires énergétiques. Son intérêt : intégrer des propositions chiffrées de travaux de rénovation énergétique ainsi qu’une estimation des économies réalisées grâce à ces travaux. Du concret pour améliorer efficacement la consommation énergétique d’une maison !

Nos conseils pour améliorer la consommation énergétique de votre maison

Comment ne pas faire fuir de potentiels acheteurs immobiliers en affichant la plus mauvaise note ? Quelles sont les solutions pour arrêter de vous réchauffer sous 4 plaids en hiver ? Petits gestes ou gros travaux, tout va dépendre de la classe énergie de votre maison. Côté budget, des primes sont là pour vous aider !

Repenser son isolation

Passoire thermique ou simplement maison de classe D, si vous consommez trop d’énergie, c’est que vous en perdez. Comment ? Par le toit, les murs, les portes et fenêtres, le sol… Bref, vous avez l’embarras du choix ! Le DPE ou un audit énergétique peuvent vous aider à localiser les plus grosses déperditions de chaleur ou les entrées d’air extérieur. Été comme hiver, une maison mal isolée devient vite inconfortable, et on se rue sur clim’ et radiateurs mobiles, ces petits gouffres énergétiques sur roulettes. 

Pour éviter de continuer à recourir à ces systèmes d’appoint qui gonflent inutilement la facture d’électricité, quelques travaux s’imposent. Votre toiture et vos combles sont-ils étanches ? Sinon, c’est par là qu’il faudra commencer : s’y échappent jusqu’à 30 % de chaleur ! L’isolation des murs, ensuite : par l’intérieur ou l’extérieur, elle améliorera grandement l’efficacité et la consommation énergétique de votre maison / passoire ! Enfin, pensez à vérifier l’étanchéité de vos ouvrants, portes et fenêtres. Et optez d’urgence pour le double-vitrage si ce n’est pas encore le cas !

Passer à un système de chauffage performant

Inutile de changer votre système de chauffage si l’isolation est mauvaise. Mais sii celle-ci est optimale, alors il est temps de vous séparer de vos bons vieux radiateurs vintage ou de votre chaudière au fioul ! 

Il existe actuellement de nombreuses options de chauffage moins énergivores, pesant moins lourd sur votre facture comme sur la classe du DPE. Vous pouvez vous baser sur votre système actuel, centralisé ou décentralisé, pour déterminer celui qui conviendra le mieux à la configuration des lieux. De même, la superficie à chauffer a son importance. 

Une pompe à chaleur air/eau ou une chaudière biomasse utilisent les énergies renouvelables pour vous conférer la température idéale. Et nous, on adore ! Sinon, le bois reste à l’heure actuelle l’énergie primaire la plus économique : pourquoi ne pas installer un poêle performant ?  

Profiter des aides et primes de l’État pour rénover

Vous envisagez de faire baisser la consommation énergétique de votre maison ou votre appartement grâce à des travaux ? L’État allège votre budget pour améliorer votre classe énergie : plutôt chouette ! Vous pouvez prétendre, selon votre situation, à diverses primes et aides (et il y en a !) :

  • MaPrimeRénov’ : cette prime permet aux propriétaires de logements de plus de 15 ans de prendre partiellement en charge des travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique. Son montant varie selon les revenus du ménage mais aussi selon le gain écologique apporté par la rénovation. Des bonifications peuvent être accordées, notamment en cas de sortie des classes F et G.
  • MaPrimeRénov Sérénité s’adresse aux ménages très modestes et peut couvrir de 35 à 50 % du montant des travaux.
  • L’éco-PTZ : ce prêt à taux zéro peut être accordé jusqu’à 50 000 € et sans condition de ressources ! Il finance des travaux bien spécifiques et peut , si les critères sont remplis, se cumuler avec MaPrimeRénov pour le reste à charge.
  • Le Coup de Pouce Économies d’énergie, pour tous les ménages selon leurs revenus. 
  • Le chèque énergie : d’un montant de 48 € à 277 €, il s’adresse aux ménages modestes. Et votre kit solaire Beem y est éligible !
  • La TVA réduite à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétiqu.e
  • Les certificats d’économie d’énergie (CEE) : des aides proposées par votre fournisseur d’électricité ou de gaz
La rénovation reste le moyen privilégié pour faire diminuer efficacement la consommation énergétique de votre maison. Si votre habitation n’est pas une passoire thermique mais que vous avez envie de vous engager dans une démarche plus écologique, pensez aux bons gestes ! Diminuer la consigne de température, la réguler, laisser entrer la chaleur naturelle du soleil à travers les fenêtres… Autant d’astuces qui permettent d’optimiser sa consommation (et sa facture !). Et cerise sur le gâteau, vous pouvez choisir de la produire vous-même, cette énergie ! Grâce à la magie des EnR, sources inépuisables et gratuites, vous pouvez rendre votre habitation autonome. On vous aide ? Nos panneaux solaires Beem peuvent alléger la note, quelle que soit votre étiquette énergie. Un véritable coup de pouce que l’équipe Beem s’attache à rendre accessible à tous, en matière d’investissement comme d’installation. Alors, on parle de votre projet solaire ? Combien de kits vous faut-il ?

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