L’autonomie électrique est synonyme de liberté. C’est à la fois un choix réel, celui de revoir l’alimentation en électricité de son habitation pour coller davantage à ses aspirations écologiques. Mais aussi un choix stratégique, pour réaliser des économies et s’affranchir un peu (ou totalement) du réseau. Parfois même, l'indépendance s’impose ! C’est le cas des bâtiments agricoles ou foyers isolés et qui n’ont pas la possibilité de se raccorder au réseau. D’ailleurs, autonomie électrique et maison passive n’ont pas forcément à aller de pair. Vous pouvez donc tout à fait vous lancer dans ce projet faramineux et réjouissant, sans pour autant être l’heureux propriétaire d’une maison passive. Autonomie énergétique et panneaux solaires sont, eux, bel et bien liés ! Alors, comment avoir une maison autonome en électricité ? L’autonomie électrique est-elle accessible à tous ? On vous dit tout de ce sujet passionnant et très en vogue !
1- Viser l’autonomie électrique en produisant son électricité
Une maison autonome en énergie, c’est avant tout une maison qui produit ce dont elle a besoin. Il est assez rare d’avoir une centrale hydroélectrique au fond de son jardin… Les panneaux solaires restent donc l’option numéro un !
Déterminez vos besoins en énergie
Combien de panneaux solaires pour une maison ? C’est la question qui revient dès qu’on aborde la question de l’autonomie énergétique chez les particuliers. Et puisqu’ici l’enjeu est de vous garantir l’autonomie, le calcul est très simple ! Pas besoin d’exclure la consommation spécifique de certains appareils ou de déterminer votre talon de consommation. C’est votre consommation totale annuelle qui déterminera vos besoins en termes de puissance de panneau solaire. L’idée étant de les couvrir en produisant ce que vous consommez. Attention tout de même, avant de vous lancer ! Où en êtes-vous dans votre projet d’indépendance énergétique ? Par exemple, si vous prévoyez de passer d’un chauffage tout électrique à un poêle à bois ou une pompe à chaleur, vos besoins évolueront à la baisse. Inutile donc de surdimensionner votre installation photovoltaïque. Idem si vous pensez remplacer certains appareils électroménagers par des appareils plus économes. Donc, si des rénovations sont en prévision, basez-vous sur un simulateur pour déterminer le nombre et la puissance de vos futurs panneaux.
Installez des panneaux solaires
Vous l’aurez compris, dès qu’il s’agit de panneaux solaires photovoltaïques, vous avez la possibilité de recouvrir le moindre centimètre de votre toit. Surtout s’il est bien exposé ! Même si, en pratique, vous n’avez pas besoin d’aller jusque-là pour vous affranchir du réseau EDF. Au-delà des panneaux photovoltaïques, pensez aussi aux panneaux solaires thermiques ! Une petite piqûre de rappel s’impose peut-être : le photovoltaïque vous alimente en électricité, là où le solaire vous alimente en chaleur. Il y a donc une réelle différence entre panneaux solaires et photovoltaïques. Cela dit, si vous visez l’autonomie, il serait judicieux d’envisager les deux. Ou, pourquoi pas, un panneau hybride, qui cumule les avantages des deux technologies !
Optez pour l’éolien
Bye bye les énergies fossiles carbonées, l’électricité verte faite maison a plus d’un tour dans son sac. Installer une éolienne sur sa maison ou dans son jardin n’est pas encore un réflexe, mais ça vaut le coup d’aborder le sujet. Contrairement au solaire, l’éolien n’est pas soumis à une phase « nuit » durant laquelle il est en incapacité totale de produire quoi que ce soit. Même si, techniquement et selon la géographie de votre terrain, il est fort possible qu’il y ait de longues périodes où la production chute. Vous n’aurez donc jamais de scénario 100 % solaire ou 100 % éolien. Cela dit, il existe plusieurs types d’éoliennes domestiques : horizontales ou verticales. Dans les deux cas, il vous faudra montrer patte blanche et vous soumettre à plusieurs démarches avant de lancer le projet. Notez que l’image des éoliennes subit les idées reçues, dont beaucoup sont rejetables, mais elles ont effectivement des points à surveiller. L’un d’entre eux est la fissuration des façades sur lesquelles elles sont fixées ou desquelles elles sont à proximité. En cause ? Les fortes vibrations.
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2- Viser l’autonomie en assurant tous les besoins du foyer
Si votre projet est d’embrasser l’autonomie électrique (et pas seulement de la toucher du bout du doigt, même si c’est déjà une belle étape !), il est louable. Mieux, il est envisageable !
Électroménager
Vous avez la capacité d’alimenter tout votre électroménager, vos appareils électriques et tout ce qui consomme des watts chez vous, grâce à la production maison d’électricité. Pour ce faire, misez sur une installation solaire photovoltaïque couplée à un onduleur. C’est lui qui transforme le courant continu (produit par les panneaux) en courant alternatif (qui alimente vos appareils). En option, mais utile pour une autonomie jour et nuit : la batterie de stockage. Elle vous permet d’avoir des ressources en énergie au moment où vous consommez le plus, notamment l’hiver lorsque les jours raccourcissent… Ce n’est certainement pas votre but premier, mais sachez qu’une telle installation vous couvre en cas de panne du réseau. L’autonomie a du bon !
Chauffage
Pour ce qui est du chauffage, vous avez l’embarras du choix : le bois, le solaire ou la pompe à chaleur. À vous de voir ce qui s’insère le mieux au sein de votre projet. Ça peut être l’installation d’un poêle à bois ou à granulés, ou l’utilisation d’une cheminée classique. Ces options étant souvent couplées à un chauffage électrique d’appoint. Vous pouvez également vous tourner vers le panneau solaire aérovoltaïque, dont les cellules photovoltaïques, reliées à un système de ventilation en sous-face, restituent l’air chaud qu’elles ont capté. Voire opter pour une pompe à chaleur ! C’est un système écologique de chauffage qui puise son énergie à l’extérieur pour le restituer via des radiateurs ou un plancher chauffant. La maison passive, quant à elle, utilise la chaleur dégagée à l’intérieur (que ce soit par ses habitants ou ses appareils) et l’ensoleillement naturel. Le tout est rehaussé d’une isolation impeccable !
Eau chaude
Votre eau chaude sanitaire se produire en totale autonomie, elle aussi. Il vous suffira de faire installer des panneaux solaires thermiques qui fonctionnent comme un chauffe-eau solaire. Comment ça marche ? Et bien, grâce à des tubes au sein desquels vient circuler un liquide (le fluide caloporteur) chauffé directement par le soleil.
L'ampleur du projet vous inquiète ? Sachez que dans tous les cas, vous pouvez être éligible aux aides de l'État. Qu’il s’agisse de panneaux solaires photovoltaïques, thermiques, mais aussi de tout type de rénovation énergétique.
3- Devenir autonome en réduisant ses besoins en électricité
Être autonome, ça passe également par un changement de vos habitudes. Il ne s’agit pas uniquement de produire l’énergie que vous consommez. Mais bien de moins consommer !
Faites un point sur l’isolation
Ne visez pas l’autonomie électrique si vous vivez dans une passoire thermique, ça n’aurait malheureusement pas de sens. Entamez ce projet d’envergure par faire un point sur votre isolation ! Votre maison peut laisser filer la chaleur par ses fenêtres, ses murs ou son toit. Ce qui représente respectivement 15, 25 et 30 % des déperditions… c’est donc bien par là qu’il faut commencer. D’autant que, là aussi, vous serez peut-être éligible aux aides de l’État. Il existe divers moyens de faire isoler sa maison dans le cadre d’une rénovation avec, en prime, des matériaux écologiques.
Adaptez vos comportements
Pour consommer moins, optez pour la décroissance. Commencez par consommer aux heures les plus propices. C’est-à-dire aux heures ensoleillées, histoire de rentabiliser l’achat de vos panneaux solaires ! Faites tourner les machines et chargez vos appareils de jour, plutôt qu’en différé la nuit. Changez vos appareils électroménagers vieillissants pour les remplacer par des appareils de la meilleure classe énergétique : A+++. Plus chers à l’achat, ils sont vite rentabilisés, puisqu’ils consomment jusqu’à 50 % de moins selon les cas ! Baissez le chauffage en hiver, 19 degrés dans les pièces à vivre et 17 dans les chambres sont amplement suffisant. Notez que le chauffage reste un poste de dépense important au sein du foyer, même alimenté en électricité verte ! Coupez-le durant les heures où vous vous absentez, ou la nuit. N’ayez pas toujours le réflexe sèche-linge. Même en hiver, profitez d’un jour de grand vent pour étendre dehors (mais surveillez la pluie) !
Que ce soit par revendication ou par praticité, vous voilà prêt à devenir indépendant de votre fournisseur d’électricité. La technologie fiable du solaire et certaines aides de l’État vous permettront de franchir le cap avec sérénité. À vous de dimensionner votre projet selon vos besoins et vos envies ! Mais sachez qu’une première marche est possible. Pourquoi ne pas envisager de couvrir uniquement votre talon de consommation dans un premier temps ? Il s’agira alors d’alimenter en énergie verte les appareils de votre habitation qui fonctionnent en continu (frigo, box internet, etc.). La solution ? Le kit solaire Beem Energy, qui s’ajuste au plus près de votre consommation et vous permet de faire des économies sur le long terme !
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